Question Orale #45 – Logements vacants
Question pour la séance du 29 janvier 2024
Les logements vacants sont problématiques à plusieurs égards. Premièrement, les besoins en logements sont grands et la remise sur le marché des logements vacants est une alternative à l’étalement urbain. Les propriétés vides ont également des effets négatifs sur le marché du logement, en faisant augmenter les prix et en en réduisant l’accessibilité.
En 2021, l’AUPA a repéré 95 logements vacants soit 11% des logements du centre-ville, sans doute sous-évalues.
L’un des facteurs les plus importants, d’après diverses études, est qu’une majorité des propriétaires de logements vacants font face à des situations complexes qui les empêchent de se lancer dans une démarche de remise sur le marché. Le soutien de la collectivité locale est alors utile si elle engage une démarche de lutte contre la vacance en organisant un accompagnement des propriétaires
La Métropole ayant introduit dans le PLH la lutte contre la vacance des logements, elle peut être un soutien dans cette démarche.
Au-delà des données quantitatives de l’AUPA, quelle est votre analyse qualitative des freins à la remise sur le marché de la centaine de logements vacants du centre-ville ? Avez-vous l’intention d’y remédier ?
Réponse reçue en séance ce 29 janvier
Nous avons effectivement interrogé l’AUPA sur le recensement des logements vacants de notre centre-ville.
Nous allons, à travers le Programme d’Intérêt Général (PIG) métropolitain, inciter et inviter l’ensemble des propriétaires actuels à venir se renseigner sur toutes les aides techniques et financières mobilisables pour habiliter leurs logements et les remettre sur le marché de la location. Nous avons demandé aux services de la Métropole à bénéficier de permanences auprès du service urbanisme où les fuvelains pourraient venir se renseigner.